J'ai pas mal vadrouillé avant de cibler les tableaux de Nature qui m'intéressaient. La météo ne m'a pas aidée, il faut bien le dire : capricieuse et instable, quand ce n'était pas le vent qui s'appliquait à déplumer mes jolis modèles.
Voici une petite série de photos qui me tiennent à coeur, et qui pourraient sembler d'une grande banalité. Soit...
Je peux me lâcher sur mon blog, et avec le plus grand plaisir. Parce que voilà... J'ai du stopper tout net, mes vadrouilles photographiques : allergie aux pollens, et donc, maintenant, j'essaie de me tenir à l'écart, le temps de reprendre des forces, et de réagir au traitement.
En fait, il m'abrutit ce traitement de choc, alors après une semaine d'endurance, j'ai pris la décision de ne plus le poursuivre, jusqu'à la réapparition éventuelle de la symptomatique allergique. Des fois qu'elle aurait disparu... Eh eh, pour le moment, au bout de 3 jours, zéro réaction. On va dire que c'est gagné, ouaiiiiiiiiiiiiiis !
Lorsque le temps se fait souvenirs,
Et que le coeur sait encore en souffrir...
Voici mon dernier poème en date (19 Avril 2009) :
Le printemps orchestre le ballet des jonquilles
Cette larme de toi qui s’échappe sans bruit
Vient me dire tout bas, du tréfonds de l’oubli
Que ton image encore, en mon cœur s’éparpille.
Passent, passent les ans, le temps n’a pas de prise
Sur cet amour d’antan, ô combien éprouvé !
Qui s’entête souvent dans un soupir brisé
A draper ma mémoire d’étoiles soumises.
Feu de paille disaient, tes parents trop inquiets
De nos regards sucrés en extrayaient le miel
Jetaient de l’acide sur nos plus beaux soleils
La menace rôdant au champ de leurs projets.
Toutes les nuits durant, je reviens te chercher
Te demander ces mots qui nous ont séparés
Adoucir ce chagrin qui me traîne, depuis,
Sans me laisser, jamais, une aube de répit.
Elles frissonnent au bois, les si belles jonquilles
Qui me parlent de toi, de nos rêves blessés
Chaque année j’en reçois des éclats de torpilles
Qui font couler mon cœur dans l’amer azuré.
Tu ne sauras jamais la profonde cassure
Sur la peau des regrets mon destin se fissure
C’est toi que je voulais attendre à la fenêtre
De nos années d’amour, et nos enfants, peut-être….
Ils sont à toi mes dix-huit ans
A jamais meurtris, mais vivants !
Il sont à toi tous mes printemps
Endormis, éternellement,
Sur les coussins d'or des jonquilles
Quand le printemps les éparpille...
Il a réveillé ma plume de Poète (toujours sans prétention), ce printemps 2009 ! D'ailleurs, c'est inmanquablement à cette saison du renouveau, que les émotions passées remontent à la surface de l'étang des souvenirs. Il en est un, particulièrement plus essentiel que les autres, qui me broie le coeur, lorsque le temps des jonquilles revient...
"Dès que le printemps revient" chantait M. Hugues AUFFRAY : je l'ai tant chanté en duplex improvisé (imaginaire), dans ma chambre d'adolescente, alors que les premiers tourments de l'amour me dévoraient corps et âme.
J'ignorais que ledit tourment m'accompagnerait tout au long de mon chemin de vie. Il est de ces personnages qui entrent dans vos vies pour y jouer quelques scènes, mais qui ne la quitte plus jamais, quelle que soit la fin de l'histoire...
Cette année, il y en avait tout juste deux dans mon jardin... Deux... qui semblaient inséparables. Le temps qui passe, a eu raison de leur existence éphémère.
".... Le printemps ne dure pas longtemps.... "
Cette année, oohh je ne sais vraiment pas pourquoi, mais je l'ai attendu plus que jamais, ce printemps magnifique où tout explose de vie et de couleurs. Je n'ai pas été déçue, et je me suis appliquée à l'admirer, le humer, le ressentir, le vivre pleinement, entre les gouttes, car la pluie a souvent joué les trouble-fêtes ! C'est une saison bien fugace, aussi en ai-je profité pour l'immortaliser dans quelques clichés - sans aucune prétention - qui viendront me redire toute la beauté qu'il nous a prodiguée cette année, afin qu'on ne l'oublie pas... Car il va falloir l'attendre pour revivre ces moments de magie, où la Nature se fait plus belle que jamais, après un long, long, (trop) long sommeil.
Il me vient à la mémoire une chanson que l'on chantait, sur ma terre natale d'Afrique (DJIBOUTI). Ma soeur et moi la clamions à bien hautes et claires voix, et c'était un enchantement pour l'auditoire (à ce qu'on disait !).
"""""Le printemps éveille la bergère
Le printemps ne dure pas longtemps
Les beaux jours, ami, ne durent guère
Les beaux jours ne durent pas toujours,
REFRAIN
Rira, rira, rires,
Il vaut mieux en rire,
Frères venez donc
Dansez le rigodon (bis).""""
Petit moment de nostalgie, où je vois nos jupes volantées, virevolter, et nos tresses savamment nouées, se balancer au rythme du refrain.
Ah ! Cela ne nous rajeunit pas, tout ça ! (soupirs...)
Inauguration officielle de mon blog, en ce 13 Avril 2009 ! Cela faisait un moment que ça me trottait dans la tête, j'étais dans les starting blocks.
Je n'ai pas convoqué la Presse, pas d'annonce trépidante, ce sera donc dans la plus stricte intimité d'un petit coeur timide et solitaire.
Une île vient de naître dans l'immense océan du Web : tout est à construire pour le moment. Je vais donc m'y appliquer...
Si vous passez par là, ne soyez pas étonnés du chantier en cours : Rome ne fut pas bâtie en deux jours !
1. persanne le 13-04-2009 à 15:13:30 (site)
coucou je sais je viens de commencer un chantier aussi bonne continuation à bientot biz persanne
3. cleophelie le 25-04-2009 à 17:17:19 (site)
Merci de votre visite, et désolée mais le chantier va prendre quelque retard. Un peu de mal à naviguer sans tourner en rond, pour le moment...
Bonne continuation à vous deux
Commentaires